dimanche 5 décembre 2010

Sans frontières

hebergeur d'image


Le mensuel Condénast aime la provocation , et ce quelque soit sa version ( même si Vogue Paris semble détenir la palme des éditos les plus controversés ) . C'est ainsi au tour du Vogue Nippon de s'atteler à l'exercice du feuilleton polémique glamour , non sans quelques impairs.


Pour la nouvelle année , Mario Sorrenti met ainsi en scène le top Edita sur une plage d'Amérique latine , accentuant le contrastes sociaux jusqu'à outrance. Sous une palette agressive , la silhouette vieillie et grossièrement chic du mannequin slave fait figure d'ovni dans un paysage populaire mais non moins touchant .
On réalise alors qu'un duo de quadragénaires qui dépassent de loin la taille 34 est bien moins opressant qu'un top model aux proportions inhumaines. Certes , si la mode a pour rôle de faire rêver , ces idéaux superficiels et malsains commencent sérieusement à lasser .
Ainsi , si l'immense Edita attire l'attention des vacanciers en déambulant sur la plage en toilettes léopard elle ne semble en rien émerveiller ces individus lambda. La réelle indignation qui peut alors survenir serait la suivante : Un sentiment de gêne est plus que palpable à la vue de ces vêtements dix fois plus chers que les habitations de fortune du "village" supposé créer un décor un peu destroy . Un choix dérangeant qui gâche assurément cet édito aux airs putassier , alors que l'idée aurait pu déclencher une compassion plus que bienvenue dans l'univers sectaire de la mode .

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