vendredi 18 mars 2011

Eternity Spin - Le feu sous la glace

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Produit par l'écurie Lefse , le premier album de Lance Smith ( alias Pandit ) honore la dream-pop en 10 titres de haut calibre . Une seule écoute ne saurait suffir , une vingtaine auront raison d'un tel éloge. Détails.




1. Pack your bags . Circulant depuis plusieurs mois sur Youtube , cette complainte addictive inaugure à merveille cet LP qui rappelle que la mélancolie engendre des tubes incontestables.




2. Artichoke . Egalement connu des internautes , ce dicotylédone ondulatoire se languit sur le sable doré avant de flotter sur des nappes toniques et rafraîchissantes. Un début très prometteur.




3. Skivvies . Psalmodiant des paroles enflammées ( Share me your dreams , Share me your life) , cette ballade cosmique révèle la part sensible d'Eternity Spin , allégeant des beats pour le moins glaciaux.




4. Kathryn my love . L'un de mes morceaux préférés de cet album . Martelé par un rythme identique et entêtant de bout en bout , cette confidence étoilée a d'ailleurs eu son apparition dans la version US de Skins . Si la série laisse à désirer , la chanson, elle, est l'un des sommets d'Eternity Spin .




5. Intermède sans voix et torturé , The Midi Orchestration s'apparente à un conflit intérieur transposé sur papier musique . Trouble et comme inabouti , ce titre interroge autant qu'il intrigue , telle une énigme qu'on rêve de déchiffrer.




6. Scotch nous reconduit dans une atmosphère nettement plus planante, à quelques nuages près de Million Young et de ses messages chimériques.




7. Tourbillon en tandem avec Starslinger , We Reach Out lance une quête désespérée à travers une forêt de percussions , bercée d'une voix lointaine et lumineuse . On parcourt ces méandres à la fois médusé et hypnotisé durant ces 4:12 . Starslinger/Pandit : une association plus que probante !




8. Augustus entame le diagnostic d'une véritable tristesse chez Pandit , qui transparait dans ces "I would die" résonnant à répétition dans cet Augustus toujours conduit par ces pulsations dream-pop, visiblement cardiaques.




9. Kodiak . Mon autre titre favori de l'album . Kodiak fait de nouveau écho aux relations destructrices de Lance Smith , questionnant constamment le thème d'un passé révolu , très perceptible dans cette mélodie fragile et majestueuse . C'est un fait : le désespoir rend les gens prolifiques.




10. L'album s'achève par un duo en deux actes avec Foxes in Fiction , une alliance juste versant dans un style ambient combinant les diverses passerelles qu'emprunte Pandit au cours de ce court mais tentaculaire album .










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