dimanche 24 mars 2013

L'instant mainstream : SVU ( Special Victim Unit)









Diffusée en deuxième partie de soirée , SVU est une véritable institution télévisuelle outre atlantique. 14 saisons au compteur , une tripotée de super stars invitées et des scénarios souvent inspirés de faits d'actualité ( dont l'affaire DSK récemment ) , la série est l'un des rares programmes que je regarde sur la première chaîne ( un pauvre prétexte pour réviser mes cours de droit? ) .

 . L'objet n'a certes pas la subtilité d'un Homeland mais se positionne aisément dans la catégorie des feuilletons policiers typiquement américains , avec ses dialogues francs du collier , son inépuisable ressort scénaristique et son casting tonique. 

Très sombre et formellement déconseillé aux plus jeunes , SVU dépeint le quotidien de l'Unité Spéciale des victime de la grosse pomme , spécialisée dans les crimes sexuels. 

Histoires sordides en cascade , procès tonitruants , le programme inspecte toutes les noirceurs de l'âme humaine avec sobriété et franchise , sans craindre de salir l'image des valeurs conservatrices de l'Oncle Sam. La série rappelle étrangement le film français Polisse ( où il est aussi beaucoup question d'agressions de mineurs) dans sa facilité d'écriture et son réalisme lapidaire parfois très douloureux , qui remet sérieusement en question le système judiciaire souvent terriblement impartial. 

Aspect psychologique , scientifique ou juste humain , tous les stigmates de la profession sont remarquablement incarnés par le génial duo principal Stabbler/Benson ( la grande force de SVU) , malheureusement brisé au bout de 12 saisons. 

Même si le format demeure très basique ( dont le générique un peu vieillot avec sa petite mélodie au saxophone ringarde et son introduction grave plus fun qu'autre chose) , cette filliale héritière de la grande dynastie Law & Order ( série des 90's) se regarde avec intérêt et plaira à tous les fans de séries 100% US caractéristiques de ces purs produits pondus tous les ans par des pools prolifiques de scénaristes toujours plus pervers. 

Chaque enquête est décortiquée du témoignage des victimes jusqu'à la proclamation de la sentence de l'accusé. A alterner avec un programme plus léger et moins déprimant ceci dit pour ne pas avoir envie de sortir dans la rue avec un sécateur pour castrer tous les pervers sexuels !


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