Héros de Gregg Araki et super lauréat des festivals de cinéma indé , le réalisateur aux traits bonhommes squatte cette semaine le magnétoscope ( vestige du lecteur blu-ray numérique ) de Maki . Retour sur la filmographie à rebondissements de cet amateur de Mary Poppins où des spectres glam rock côtoient (vraies) barbies anorexiques et multiples sosies de Dylan ...
Belle coïncidence , Todd Haynes voit le jour sur les collines de la Cité des Anges au début des années 60 , à l'époque où l'industrie hollywoodienne subit quelques révolutions . L'arrivée de l'image en couleur mais aussi d'un état d'esprit différent importé depuis la France avec l'émergence de la Nouvelle Vague changent littéralement le 7ème art américain . Fasciné par les films de cinéma expérimental projetés en classe , celui qui semblait promis à une grande carrière de peintre dépeint sa vision des choses derrière la caméra dès 17 ans en réalisant son premier court métrage The Suicide . Le jeune prodige défie ensuite les lois de la narration dans un bio-pic atypique sur Rimbaud ( Assassins , a film concerning Rimbaud ) à la Brown University où il ressort diplômé d'art et de sémiotique quelques années plus tard . Anti conformiste , le cinéma de Haynes l'est assurément .
Superstar : The Karen Carpenter Story
Pour raconter la chute vertigineuse de la chanteuse Karen Carpenter décimée par l'anorexie , l'auteur précoce réalise un moyen métrage entièrement interprété par des barbies. Vient ensuite l'un de ses chef d'œuvres , Poison , un triptyque d'épouvante gorgé d'irrévérence qui rend hommage à l'un de ses héros , Jean Genet . Les années VHS sont les années Todd Haynes . L'une de ses plus belles rencontres est celle de Julianne Moore qui ne tardera pas à devenir sa muse et avec qui il enchaînera les productions ovnis . Comme Safe , un drame aseptisé qui n'est autre qu'une métaphore déguisée du fléau du VIH .
Safe
Inspiré par le mouvement glam rock , Todd s'attèle ensuite à Velvet Goldmine , petite perle qui n'est pas sans rappeler l'univers de Bowie période Ziggy Stardust qui sera récompensée à Cannes en 98 .
Velvet Goldmine
Après la flamboyance vient l'esthétique sirkienne imprimée dans Loin du Paradis où l'on retrouve la géniale Julianne Moore en desperate housewives des années 50 .
Fidèle à son authenticité , Todd transcrit ensuite à l'écran la vie de Bob Dylan avec une liberté étonnante . 6 acteurs prêtent ainsi leurs traits au personnage de Zimbo .
I'm not there
Après les longs formats , le producteur du très bon Echo Park L.A ( de Richard Glatzer , sorte de Ken Park à la sauce pinata) s'est dernièrement tourné vers les 40 minutes sur petit écran avec Mildred Pierce , fresque de la Grande Dépression animée par des grosses pointures ( Kate Winslet ou Guy Pierce ) .
Belle coïncidence , Todd Haynes voit le jour sur les collines de la Cité des Anges au début des années 60 , à l'époque où l'industrie hollywoodienne subit quelques révolutions . L'arrivée de l'image en couleur mais aussi d'un état d'esprit différent importé depuis la France avec l'émergence de la Nouvelle Vague changent littéralement le 7ème art américain . Fasciné par les films de cinéma expérimental projetés en classe , celui qui semblait promis à une grande carrière de peintre dépeint sa vision des choses derrière la caméra dès 17 ans en réalisant son premier court métrage The Suicide . Le jeune prodige défie ensuite les lois de la narration dans un bio-pic atypique sur Rimbaud ( Assassins , a film concerning Rimbaud ) à la Brown University où il ressort diplômé d'art et de sémiotique quelques années plus tard . Anti conformiste , le cinéma de Haynes l'est assurément .
Superstar : The Karen Carpenter Story
Pour raconter la chute vertigineuse de la chanteuse Karen Carpenter décimée par l'anorexie , l'auteur précoce réalise un moyen métrage entièrement interprété par des barbies. Vient ensuite l'un de ses chef d'œuvres , Poison , un triptyque d'épouvante gorgé d'irrévérence qui rend hommage à l'un de ses héros , Jean Genet . Les années VHS sont les années Todd Haynes . L'une de ses plus belles rencontres est celle de Julianne Moore qui ne tardera pas à devenir sa muse et avec qui il enchaînera les productions ovnis . Comme Safe , un drame aseptisé qui n'est autre qu'une métaphore déguisée du fléau du VIH .
Safe
Inspiré par le mouvement glam rock , Todd s'attèle ensuite à Velvet Goldmine , petite perle qui n'est pas sans rappeler l'univers de Bowie période Ziggy Stardust qui sera récompensée à Cannes en 98 .
Velvet Goldmine
Après la flamboyance vient l'esthétique sirkienne imprimée dans Loin du Paradis où l'on retrouve la géniale Julianne Moore en desperate housewives des années 50 .
Fidèle à son authenticité , Todd transcrit ensuite à l'écran la vie de Bob Dylan avec une liberté étonnante . 6 acteurs prêtent ainsi leurs traits au personnage de Zimbo .
I'm not there
Après les longs formats , le producteur du très bon Echo Park L.A ( de Richard Glatzer , sorte de Ken Park à la sauce pinata) s'est dernièrement tourné vers les 40 minutes sur petit écran avec Mildred Pierce , fresque de la Grande Dépression animée par des grosses pointures ( Kate Winslet ou Guy Pierce ) .
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