jeudi 27 août 2009

Polémique : Doit-on condamner la No culture ?



Les pin-up 2009 du No Culture Echo Park , en plein "trémoussage".

Au pays des individus tacky , on demande les spécimens du mouvement "No Culture" , d'imbus personnages aussi grossiers que fascinants. Leur protocole ? "Kiffer sa race " sans saveur particulière . Ces gars là n'ont ni goûts , ni enthousiasme pour quoi que ce soit sinon la bouffe , la sniff et la clope . Indifférents à la culture pourtant riche du monde contemporain , ces êtres accros au sexe & au goûter "bière" navrent autant qu'ils inspirent les artistes. Contrairement aux idées reçues , ce sont souvent des enfants dorés dépravés . Ils s'attachent ensemble comme des aimants mais n'ont finalement rien à se raconter , à part peut-être des histoires de bécotages plus ou moins goulayantes pour accéder au monopole de l'être " libéré". Curieusement , on peut quasiment établir des profils types de cette nouvelle population : 1m65 sur talons de 10 cm et poitrine gonflée à l'hélium pour ces demoiselles , attitude " j'emmerde les ciseaux et les ceintures " pour ces messieurs . Des ados , tout bonnement ? Pas sûr , le phénomène touche aussi les jeunes adultes voire des seniors délurés ! La question est alors , comment s'intégrer et comprendre ces mécréants du nouveau monde sans se tirer une balle par désolation ? Les battre à leur propre jeu , en jouant les beaufs de service ( signification: Flirter avec Roger , se saouler au schnaps français )ou les ignorer et ainsi apparaître à leurs yeux comme un "cas soc'" , un "rémi" ou autre appellation crées par ces personnes au QI proche de 0 ? La réponse est tout autre , si ces "populaires" vous répugnent , il serait temps de les comprendre , d'arborer le profil bas qui leur déplait tant pour mieux les décrypter . Belle preuve d'intelligence sociale , l'intégration à leurs bandes s'avère un exploit , à condition de sauvegarder sa propre personnalité et ne pas renier son bagage culturel. Autrement dit , branchez-les sur Bob Sinclar & pensez au cd de Neil Young qui vous attend chez vous . La différence se cultive comme une exploitation de cactus , on s'y pique au départ mais la satisfaction finale est au rendez-vous . Un indice toutefois , n'espérez pas trouver vos semblables à proximité de vous , leur dispersion est telle qu'il faut parfois parcourir des kilomètres pour dégotter un ami digne de ce nom.

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