dimanche 7 février 2010

Cargo Collective : L'art à la demande

Yoshi Sodeoka , nouveau favori de la génération "no-fi art"





Le monde de l'art est un microcosme , une galaxie marginale qui suit sa propre évolution. Chaque jour , en toute discrétion , un trait de crayon de génie est tiré , un tableau magistral est exposé , ici , là , partout .

Sur la toile , le nombre de découvertes est multipliée par 100 tant les flux internationaux sont nombreux . Parmi les perles du genre , il y a par exemple Cargo Collective , partenaire d'artistes éclectiques à la même vocation : Définir leur vision personnelle du monde . Innovations , provocations , nouvelles perspectives créatives , on ne se lasse pas de ces nouveaux e-laboratoires qui fourmillent d'oeuvres explosives et parfois proches du "foutage de gueule" . Déclencher une réaction , positive ou négative , n'est-ce pas après tout l'objectif de l'artiste ? 



Wallo Villacorta écume les concerts d'Andrew Bird , photographie ses potes après OO:OO et gagne plutôt bien sa vie .



Adam Guzman crée des affiches pour des revival "Factory" , des pochettes pour Nosaj Thing , et est réalisateur à ses heures de courts' (très ) expérimentaux .



HeroHate crée des typos apocalyptiques , fait jurer les éléments entre eux ; une belle prise de risque artistique.
Goodbye Galaxy mélange géométrie , photographie et sens de l'autodérision avec brio .

You Are Ace poursuit le commun des mortels jusqu'au petit jour , capte l'attente inespérée de l'inattendu qui s'imprime sur les visages comme personne.


  
Renee Daalder , et ses courtes scénettes incongrues : reflet d'une société désoeuvrée et tristement grégaire.



Ktinka immortalise les joies simples de la vie avec un don pictural rare : Donner envie d'avoir envie .



A la manière de post-it qu'on accroche sur le frigo , "Learn Something Everyday" épingle ses comics flashy sur son mur Cargo et nous abreuve d'anecdotes loufoques très diversifiées . Côté style , on pense à une gamine de treize ans qui se trippe pas mal avec Paint . On est à mille lieues de la réalité bien entendu .







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