mercredi 23 février 2011

L'idée timbrée

hebergeur d'image

Fier de ses aventures , Reginald Bray raconte ses péripéties avec la poste en images





Veuillez m'excuser de ce manque d'assiduité avec ce blog , ces dernières semaines ont vu une avalanche d'événements se produire en très peu de temps . Après avoir finalement abandonné les arts appliqués ( une branche qui ne m'est définitivement pas destinée) , laborieuse orientation qui s'est piteusement soldée par un échec , une reconsidération du futur s'imposait . En attendant le prochain décollage ( et deuxième tentative ) prévu en Septembre 2011 , j'écris à droite à gauche et délaisse par intermitence ce blog , sans pour autant l'arrêter. En préambule de cette version allégée et moins chiadée : une découverte validée à 100 % par Makinfluence . Attendez-vous à de l'atypique .

Aussi inventif que moustachu , W Reginald Bray est un facteur un peu spécial du 19ème siècle .

Dandy british gentiment timbré , celui-qui se baptisa " The King of Autograph" envoya en effet une centaine de missives à toutes sortes de destinataires , du pape à la connaissance lambda des environs . Le bonhomme donna par ailleurs du fil à retordre au service postal britannique , envoyant des colis des plus insolites , aussi bien par leur forme que par leur taille . Après avoir mené des recherches méticuleuses sur le sujet , le "posto-phale" conclut qu'on pouvait aussi bien envoyer un éléphant qu'une abeille par courrier.

Une découverte qui stimula sa curiosité et qui s'ensuivit d'une série d'envois aussi loufoques que peu appréciés par la douane : poireau , chapeau melon , roue de bicyclette , crâne de lapin , algue ... tous les types de colis ont été expérimentés , atteignant au final le summum de l'incongruité : W Reginald Bray finit lui-même par se poster , se surnommant naturellement "The Letter Man" après avoir envoyé son chien .

Tentative ratée mais qui eut au moins le mérite d'être inventée. Une sorte de mail art avant l'heure , matiné d'humour anglais et très riche visuellement parlant . Cette "correspondance" insolite plus proche de la performance artistique que de l'échange épistolaire est consignée dans un très beau livre intitulé "The Englishman who posted himself" disponible chez Analogue Books .






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