Cette saison ,COS a troqué les habituels shootings avec mannequins pour des compositions d'origamis textiles signées du duo Scheltens Abbenes
Après avoir bourgeonné rue des Rosiers au printemps 2008 , l'antenne chic d'Hennes and Mauritz est sur tous les lèvres , générant dans son sillage un véritable fantasme outre Atlantique. .
Plus sophistiquée ( et donc plus onéreuse ) que la ligne principale des mangeurs d'élan fumé , COS ( Collection of style ) inutile de revenir sur la genèse de cette griffe nordique , au vu de son petit succès dans toute l'Europe .
Coupes impeccables , belles couleurs , formes seyantes , chacune des pièces s'avère faussement basique , en dépit de son apparente simplicité . Moins pétaradante que celle de ses congénères espagnols , la nouvelle collection est sobre mais nullement janséniste . Les tons calmes s'apposent en douceur sur du workwear revisité tel des salopettes urbaines ou combinaisons zippées étonnement faciles à porter . Indémodables , les accessoires méritent aussi notre attention, alliant esthétisme moderne et détails originaux.
En enfilant du COS , on se sent instantanément chic et responsable , on gagne en crédibilité mode et confiance sans verser dans l'austérité. A la différence d'H&M , un tee-shirt COS affiche une meilleure durée de vie , notamment grâce à sa matière souple qui tombe avec justesse.
Si vous êtes de passage dans la boutique , ne manquez pas de prendre le magazine éponyme de la marque , traitant des sujets aussi variés que le design graphique des livres "Penguin" , la thérapie pour équidés ou la visite de l'île de Malmö ( dans le dernier numéro) . Cette revue très soignée présente aussi des mises en scène abstraites des vêtements COS. Le bon goût suédois n'est plus à prouver .
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