lundi 4 novembre 2013

Influences télévisuelles ( notamment séries-elles) du mois de Novembre [ par de menus détails ]



En guise d'incipit, je te propose une mise en bouche de mafieux : James Gandolfini dans l'infini et l'au delà: ( avec les paroles c'est cadeau !). Parfait comme réveil matin pour démarrer la journée sereinement ( à regarder sur Youtube prends la peine de cliquer:).













 La télé luxembourgeoise, c'est TROUCOUL. Crédits photos:  Police Academy 4 ( ou 3 je sais plus il y en a un nombre incalculable).


QUOI DE NEUF SUR RTL9 ?

Hommage à cette chaîne hyper intello originaire du Luxembourg qui m'a énormément apporté.


C'est bien simple: RTL9, c'est un vivier de séries périmées mais attachantes, idéales quand tu es au choix shooté/dans les vappes/mourant/bourré/tout vert/désemparé ( ou tout à la fois même si c'est peu probable) et ainsi de suite.

J'y ai découvert Top Models, ses scénarios flamboyants et ses actrices qui ressemblent de moins en moins à des gravures de mode au fil des épisodes ( lifting party), qui m'a permis de trouver un sujet de discussion savant avec les individus du troisième âge.

Les films Police Academy, qui m'ont inspiré entre autre une série de petits livres sur une école de policières ( source véridique).

L'intégrale de F.R.I.E.N.D.S que je connais désormais par cœur, quasiment réplique par réplique.

 Ça va se savoir, le Jerry Springer Show belge, qui m'a fait comprendre le concept de censure CSA ( les beep beep en gros, lorsque le langage utilisé devient moins châtié) et de chauffeur de salle avec ses pancartes "Applaudissements".

Des longs métrages aux airs de téléfilms du dimanche carrément nazes, et qui se révèlent bien construits, voire émouvants, comme "Mère-fille mode d'emploi", avec Lindsay Lohan ( un de ses meilleurs rôles), Felicity Huffman ( aka Lynette Scavo), et bien sûr Jane Fonda et tout un tas de films avec pour personnage principal un animal ( dauphin, cheval, chien, dinosaure, toute la ménagerie y passe)- regardés dans des moments de fatigue extrême quand même-.


Florilège des séries RLT9 les plus emblématiques:



Dukes of Hazzard, la série de, so cow boy so RTL9 ( il y a un sacré quota du genre)





Top Models ( Amour Gloire et Beauté): L'empire des brushing bigoudineux, des chemisiers en soie... et du botox.



 Cold Squad, le Cold Case Caribou.



Pacific Blue. Sur RTL9, on aime bien les séries d'équipe, avec de beaux jeunes gens en pleine santé en uniforme. L'union fait la force yeah !



 Rex, chien flic ( si si je vous promets cette série comporte plusieurs saisons !)



Rick Hunter Forever


ET SINON ?



 I. Les sous-titres très instructifs de Top of the lake, nouvelle création classieuse de Jane Campion: révélation, les chiens aboient de la même manière en australien et en français. Bah ouais.Ça y est: toute ta vie est conséquemment sur le point d'être chamboulée.



II.Stephen Merchant dans Hello Ladies, qui incarne un anglais 100% loser, intimement persuadé d'être le beau gosse des temps modernes et de détenir un charme dévastateur. 

Un thème pas franchement novateur et à priori trivial, mais après visionnage je dois avouer que le résultat est plaisant, cette tranche de vie pathétique d'un séducteur raté suscite notre compassion et nous fait relativiser sur les déboires de notre propre existence . A juger par la suite.



III. Les nombreux clins d’œil à la pop culture dans Six Feet Under ( la série que je vais désormais citer dans toutes les conversations): Nikolai qui se fend la poire devant les Teletubbies, Claire qui bulle devant Badlands de Terrence Malick ou Nate avachi devant un vieil épisode de Friends. Une mise en abyme culturelle pertinente qui crédibilise davantage la série et rend l'histoire et les personnages plus vrais que nature: 






IV. Le contre courant: Bates Motel


J'ai lu et entendu beaucoup de très mauvaises critiques au sujet de Bates Motel, série qui s'est lancée le pari audacieux ( et suicidaire) d'imaginer l'adolescence toxique et malsaine de Norman Bates, le légendaire meurtrier de Psychose. On est à mille lieues du chef d’œuvre de Hitchcock évidemment, mais là n'est pas l'ambition de la série.


 L'enjeu serait plutôt d'expliquer l'origine du mal, ici rapidement mis en avant: la relation beaucoup trop fusionnelle et destructrice de Norman avec Norma, sa mère.
Ambiance morbide apaisée par des séquences teenage qui louchent un brin vers Pretty Little Liars, acteurs convaincants et malaise ambiant, ça démarre en fait assez bien contre toute attente, et ce sans s'embourber dans le glauque grotesque, comme l'avait fait l'incursion dans l'enfance d'Hannibal ( Hannibal, les origines du mal avec Gaspard Ulliel, qui s'avérait très moyen).






V. Flash Back: Parmi les séries allemandes du début des années 2000, je suis tombée sur une rediffusion de "Ma vie à moi", qui est une sorte de sous Angela 15 ans- la fââmeuse série qui a révélé Claire Danes - ( l'inspiration est ouvertement assumée), le tout version outre rhin. 

L'héroïne a des airs de Daria blonde et passe le plus clair de son temps à maudire tout être vivant: sa famille trop enthousiaste et fruit d'humiliations diverses, sa meilleure amie trop joyeuse, son frère trop cartésien. Bref, Alex tire en permanence la tronche, use d'une répartie cynique assez redoutable tout en faisant preuve d'une mauvaise foi plutôt drôle. 

A l'époque je trouvais ça super cool, aujourd'hui un peu moins même si le programme se démarque de la plupart des séries niaiseuses pour ados. Et la question subsiste : les gens'" trop" heureux sont ils agaçants parce qu'ils  provoquent malgré eux une certaine jalousie ?



VI. Parks and Recreation

J'en ai déjà parlé ( je radote beaucoup mais c'est parfois nécessaire pour emmagasiner les informations dans ton système cérébral) mais si vous cherchez désespérément les épisodes il sont ici: juste une des séries les plus dingos de ces dernières années prônant un humour totalement absurde extrêmement savoureux. A voir urgemment après une longue journée barbante où on ne peut pas courir partout sans avoir l'air d'un demeuré ( triste monde).



VII. L'image adéquate pour convertir de nouveaux végétariens: une vache divisée en deux dans Under the Dome. Bon appétit.


La capture Brit trop stylée: Spaced ( Les Allumés) de Simon Pegg, remarquable sitcom truffée de références et diffusée naguère sur Channel 4.
Wikipédia se fera un plaisir de te raconter l'histoire et je me contenterais d'ajouter: ça ronronne un maxxxx ( normal c'est anglais, les anglais sont supérieurs pas la peine de le répéter).

Pour clore cet article rien de tel qu'un monument de la télévision française: le Maître du Zodiaque, ou la série pas censée être marrante qui l'est en définitive, à force de se vouloir dramatique. Le générique à lui seul est d'un ridicule sans nom: Qui est le maître ? Qui est le maître?!!


Si l'histoire du Zodiaque vous intéresse, regardez plutôt le film de David Fincher cette fois-ci réellement angoissant.


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